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| Le pétrole Vénézuélien | |
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serge Bavard
Nombre de messages : 49 Localisation : Aquitaine Date d'inscription : 10/08/2005
| Sujet: Le pétrole Vénézuélien Dim 18 Sep - 21:23 | |
| Les USA veulent envahir le Venezuela, affirme Chavez
AP | 17.09.05 | 05:11
WASHINGTON (AP) -- Le président vénézuélien Hugo Chavez a affirmé vendredi qu'il disposait de documents prouvant que les Etats-Unis projettent d'envahir son pays. Interviewé vendredi lors de l'émission "Nightline" d'ABC, Chavez a précisé que le plan a été baptisé "Balboa" et implique porte-avions et avions de chasse. Des soldats américains se seraient rendus récemment sur l'île de Curacao, au large du Venezuela. Chavez qualifie de "mensonge" la justification officielle américaine d'un voyage pour le repos et des vacances. "Ils participaient à des mouvements. A des manoeuvres", a assuré Hugo Chavez. "Nous préparons un contre-plan Balboa. Cela signifie que si le gouvernement des Etats-Unis tente imprudemment de nous attaquer, il sera embarqué dans une guerre de 100 ans. Nous sommes prêts", a-t-il ajouté. "Ce que je ne peux pas vous dire, c'est comment nous avons eu (ces preuves), afin de protéger nos sources, comment nous les avons obtenues par les renseignements militaires", a-t-il expliqué. AP http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20050917.FAP2755.html?0316 Et voilà la cause première du conflit, le pétrole, mais bien sû pas le bonheur des peuples, ils vont surement armer un groupuscule de fantoches comme d'habitude TotalFinaElf mise gros au Venezuela, avec 2 milliards de dollars investis pour le projet Sincor (4 mds USD)
CARACAS, 4 fév (AFP) -Le projet Sincor de production, traitement et commercialisation du brut extra-lourd de l'Orénoque, dont la première phase vient de démarrer, conjugue les superlatifs: avec 4 milliards de dollars investis, c'est le plus gros projet jamais opéré en partenariat par TotalFinaElf dans le monde et le plus grand de l'histoire du Venezuela.
Pour transformer ce pétrole extra-lourd, une mélasse visqueuse, en un excellent cru de brut synthétique léger, "comestible" pour la plupart des raffineries, les trois partenaires du projet ont concocté une recette originale.
Le français TotalFinaElf (47%) est l'actionnaire principal du consortium en charge de ce projet intégré, aux côtés de la compagnie nationale vénézuélienne PDVSA (38%) et du norvégien Statoil (15%). Une société anonyme de droit vénézuélien, Sincor SA, a été créée pour le conduire.
Titrant 8,5 degrés API, le brut de l'Orénoque n'est pas exploitable tel quel dans les raffineries. L'échelle API (American Petroleum Institute) mesure la qualité d'un brut. Plus le degré est élevé, plus le pétrole est léger.
Les trois partenaires ont donc choisi de bonifier l'huile extra-lourde, afin de lui offrir les plus larges débouchés possibles, en augmentant son degré API dans une usine de traitement ("upgrader"), en construction à José, sur la côte des Caraïbes.
En sortiront, pendant 35 ans, 180.000 barils par jour d'un nouveau brut synthétique de 32 degrés API, très peu soufré (moins de 0,1 %), baptisé "Zuata Sweet". Sa qualité pourra être encore améliorée.
Les premières exportations de Zuata Sweet sont attendues en janvier-février 2002. La durée du contrat, à partir de cette date, est de 35 ans.
Le champ de production se situe dans la région de Zuata, au coeur de la ceinture de l'Orénoque, "nouvelle Arabie saoudite" qui recèle, sur 54.000 km2, l'un des plus gigantesques gisements de brut lourd du monde, avec 1.200 milliards de barils de pétrole en place, selon les estimations de PDVSA.
Les réserves exploitables aujourd'hui sont estimées à 100 milliards de barils, avec un taux de récupération de 8%. "Elles pourraient être portées à 300 milliards de barils après 2020", explique Jean-Claude Soligny, responsable du projet Sincor chez TotalFinaElf.
Par comparaison, les réserves saoudiennes atteignent 260 milliards de barils.
De quoi aiguiser les appétits. Même si les gisements sont difficiles à exploiter. Sincor obtient néanmoins un coût technique de 7 dollars par baril.
La première phase de Sincor a démarré en décembre avec la production d'huile extra-lourde, mélangée à du naphta pour abaisser sa viscosité.
Cette "vinaigrette" sera commercialisée sur les marchés internationaux jusqu'au démarrage, fin 2001, de l'upgrader.
Un brut extra-lourd est formé de grosses molécules riches en carbone et pauvres en hydrogène. Pour obtenir un brut léger, il faut donc le traiter pour en retirer le carbone, y ajouter de l'hydrogène et casser les molécules.
Ces opérations menées dans l'upgrader de José permettent de transformer ce nectar noir en un brut synthétique couleur whisky, qui sera expédié vers les raffineries américaines du golfe du Mexique puis peut-être plus loin.
Ce "syncrude" pourrait même être utilisé directement, sans raffinage, assure M. Soligny.
Sincor a nécessité 4 milliards de dollars d'investissements --2 mds USD pour TotalFinaElf--, coûts financiers exclus: un tiers concerne le forage de 250 puits horizontaux, qui sera terminé fin 2001, et l'usine de production du champ pétrolier, les deux autres tiers l'upgrader, le stockage et l'exportation. S'y ajoutera dans l'avenir 1 md USD supplémentaire pour achever les 1.500 puits prévus à terme.
Et pour protéger cet El Eldorado, le consortium a obtenu du Venezuela une "clause de non proration", excluant la production de Sincor des décisions de fermeture des vannes de l'Organisation des pays exportateurs de Pétrole (OPEP).[url] http://www.voxlatina.com/vox_dsp2.php3?art=579[/url] | |
| | | serge Bavard
Nombre de messages : 49 Localisation : Aquitaine Date d'inscription : 10/08/2005
| Sujet: Re: Le pétrole Vénézuélien Dim 18 Sep - 22:04 | |
| http://www.total.com/portail/webzine/index2.php?lang=fr&id_zine=1&id_chap=36&id_art=3
.2.TotalFinaElf au Venezuela Le Groupe consacre aujourd´hui 25 % de ses investissements amont à la zone Amériques. Ceux-ci couvrent le projet SINCOR, les activités offshore dans le golfe du Mexique et les positions gazières dans le Cône Sud. Cette zone représente environ 10 % des productions mais elle est appelée à monter en puissance pour atteindre 15 à 20 % au terme des 6 ou 7 prochaines années. L´activité de TotalFinaElf au Venezuela a commencé au début des années 80 par un important programme de coopération technique avec la compagnie nationale PDVSA. Aujourd´hui, le Groupe est engagé sur trois projets principaux : SINCOR, Jusepin et, plus récemment, Yucal Placer.
1.3.SINCOR en chiffres
Partenaires : TotalFinaElf est l´actionnaire principal avec une participation de 47 % aux côtés de la compagnie nationale vénézuélienne PDVSA (38 %) et de Statoil (15 %). Investissement global : 4,2 milliards de dollars (dont environ 1/3 pour la partie amont du projet et 2/3 pour la partie aval
Production prévue (moyennes annuelles) Brut extra-lourd (8,5 ° API) : 200 000 b/j " Syncrude ", pétrole synthétique de haute qualité (32° API et très basse teneur en soufre) appelé Zuata Sweet : 180 000 b/j Produits dérivés : 900 t/j de soufre et 6 000 t/j de coke. Durée du contrat 35 ans, à partir des premières exportations de Zuata Sweet qui doivent commencer en février 2002. Ressources : Le volume d´huile extra-lourde contenue dans des réservoirs gréseux situés entre 350 et 600 mètres de profondeur est estimé à 38 milliards de barils. Sur la durée du contrat, la production cumulée atteindra 2,4 milliards de barils. | |
| | | serge Bavard
Nombre de messages : 49 Localisation : Aquitaine Date d'inscription : 10/08/2005
| Sujet: Re: Le pétrole Vénézuélien Mer 19 Oct - 22:56 | |
| Je ne pense pas que les faucons de Bush laisseront faire le beau mariage d'intérêts de la France, Chine avec Chavez, ils vont très certainement nous concocter via des groupes para militaires armés par leurs soins une bonne petite révolution au nom de la démocratie et des droits de l'homme, comme d'habitude, parceque VENEZUELA rime avec pétrole et gros sous, manque plus que Bush la main sur la bible et vous m'en direz des nouvelles dans quelque temps
Bush-Chavez : les meilleurs ennemis le 24 septembre 2005
Depuis l'arrivée au pouvoir d'Hugo Chavez en 1999, les rapports entre les États-Unis et le Venezuela n'ont fait que se dégrader. George W. Bush accuse régulièrement le président vénézuélien d'être un élément déstabilisateur dans la région qui se dit quant à lui "soumis à une agression permanente" de Washington qui cherche à saper son pouvoir.
Entre Caracas et Washington, la guerre des nerfs a atteint son paroxysme. Depuis des mois, les ennemis jurés se livrent à un vrai combat de coqs. Et dans l'arène, il est difficile de miser sur le plus virulent. L'affrontement a gagné le plus haut palier quand, la semaine dernière, Chavez a révélé avoir semble-t-il découvert par "les renseignements militaires" la prochaine cible des Etats-Unis : le Venezuela. Le plan a été baptisé "Balboa" et impliquerait "porte-avions et avions de chasse" (voir article "Scénario d'une guerre au Venezuela").
Chavez qualifie de "mensonge" la justification officielle selon laquelle des soldats américains se seraient rendus dernièrement sur l'île de Curacao, au large de son pays pour des vacances. "Ils participaient à des mouvements, à des manœuvres", il en est persuadé. Alors lors d'une interview sur CNN, il a donné le ton aux menaces : "s'ils viennent contre nous, les blindés, les vagues de combattants intelligents, les bombes, les marines et tout ça, alors, ils peuvent oublier le pétrole".
Espionnage
En août, convaincu de l'espionnage de plusieurs fonctionnaires vénézuéliens, le président décidait subitement de suspendre la collaboration avec l'Agence anti-drogue américaine (DEA). "La DEA utilisait la couverture de la lutte contre le narcotrafic pour soutenir ce trafic et fournir des renseignements contre notre gouvernement", affirmait-il. Quatre mois plus tôt, il avait mis fin à 35 années de collaboration militaire avec les États-Unis et exige le départ des soldats américains chargés de mission au Venezuela. Les services secrets vénézuéliens estimant que certains des prétendus instructeurs profitaient de leur présence pour se consacrer à une propagande contre le gouvernement.
Le souhait de Condoleeza Rice de voir établir un Venezuela "totalement démocratique", lors d'une visite officielle en avril au Brésil, puis l'appel au meurtre de Chavez par un télévangéliste américain, Pat Roberson, relayé en août dans toute la presse, n'ont fait qu'envenimer la situation. Ce dernier avait lancé cette suggestion aux services secrets américains pour éviter que le Venezuela ne devienne une "rampe de lancement de l'influence communiste et de l'extrémisme musulman". Mais la distance prise par l'administration Bush avec Caracas a été plus surprenante encore que ces propos. Le porte-parole du Département d'État, Sean McCormack les a qualifiés "d'inappropriés" sans pour autant les condamner formellement. Pour l'opposition démocrate, cette réaction de Washington avait pour unique but de ne pas mécontenter la base électorale de Bush, les évangélistes chrétiens.
Petrocaribe
Pendant ce temps, faisant fi des critiques américaines, Chavez a continué ses négociations pour acheter des hélicoptères russes ainsi que 100 000 kalashnikov. En Espagne, il a signé un contrat pour acheter des avions de transport et des bateaux de patrouille. Il est évident que Chavez prend ses précautions à l'égard des intentions américaines même s'il dément vouloir accumuler les armes et déclare simplement acheter le matériel nécessaire aux équipements de défense. En cas d’attaque contre son pays, il a prévenu que les États-Unis pourraient se voir "supprimer leur approvisionnement quotidien en pétrole" qui s'élève à 1,5 millions de dollars le baril et "faire grimper le prix du brut à 200 dollars ", arguant que "le marché nord-américain n’est pas indispensable" pour le Venezuela.
Déjà fin août lors de la conclusion des accords de l'alliance Petrocaribe, destinée à renforcer la souveraineté collective et l'indépendance économique des treize pays membres des Caraïbes, dont Cuba, Chavez s'empressait d’aviser que "les deux pétroliers qui se rendent quotidiennement aux États-Unis pourraient bien aller ailleurs". Le Venezuela est le cinquième exportateur de pétrole au monde et son président souhaite diversifier sa clientèle. Il ambitionne de faire du Venezuela une plate-forme de distribution et de raffinage au service des Caraïbes, et notamment des pays importateurs pauvres. "Une initiative qui coûte relativement peu (…) Elle fait obtenir au Venezuela davantage de voix à l'Organisation des États américains, et elle consolide Chavez politiquement", selon Michael Shifter, du Dialogue interaméricain, une cellule de réflexion basée à Washington.
Telesur contre CNN
Enfin la naissance le 24 juillet dernier de Telesur, la chaîne latino-américaine à 51% vénézuélienne "contre l'impérialisme américain" a été perçue par Washington comme une nouvelle provocation. D'autant que le concept d'une concurrence à CNN et à la BBC est né de discussions personnelles entre Chavez et Castro. Les États-Unis ont déjà essayé de contre-attaquer, mais le président vénézuélien menace de se servir de l'expérience cubaine d'opposition aux émissions des chaînes de radiodiffusion et de télévisions américaines, "une guerre électronique est possible entre nos deux pays". Cette dernière détérioration des rapports entre les deux pays avait eu pour origine l'adoption par la chambre des représentants aux États-Unis d'un amendement autorisant le gouvernement américain à réagir au commencement des émissions de Telesur par une "information nette et objective".
http://www.stopinfos.com/?page=int&id=602 | |
| | | hiram Langue pendue
Nombre de messages : 85 Date d'inscription : 08/08/2005
| Sujet: Re: Le pétrole Vénézuélien Jeu 15 Déc - 0:07 | |
| Une petite info, Chavez accuse les observateurs internationaux de «manoeuvre grossière» Agence France-Presse Caracas Le président du Venezuela Hugo Chavez a qualifié de «manoeuvre grossière» les rapports des observateurs internationaux sur les récentes élections législatives que ses partisans ont remporté en raison du boycott de l'opposition. Les missions de l'Union européenne et de l'Organisation des États Américains ont reconnu la validité du scrutin. Ils ont cependant déploré le retrait de l'opposition et l'intervention excessive des représentants du gouvernement dans les médias. Le chef de l'État vénézuélien a affirmé, lors d'une intervention à la télévision publique dans la nuit de lundi à mardi, n'avoir «pas été surpris» par le rapport des observateurs internationaux. «Ces gens sont venu avec une mission déjà prédéfinie par la droite européenne et la droite de ce continent (américain). Tout cela avait été manoeuvré par Washington», a-t-il lancé, accusant l'ambassade américaine d'avoir «participé à la rédaction» du rapport. Avant le scrutin, Hugo Chavez avait accusé le gouvernement américain, dont il est la bête noire, d'avoir orchestré la campagne de boycott de l'opposition afin de contrarier sa réélection en 2006. Le président du nouveau Parlement élu, Nicolas Maduro, soutient aussi que la CIA avait monté un «plan terroriste», avec des militaires vénézuéliens à la retraite, pour empêcher la tenue des législatives, en créant un «chaos» dans le pays qui aurait provoqué «15 000 morts» et le «renversement» de Chavez. La plupart des partis d'opposition s'étaient désistés pour protester contre l'utilisation de machines de vote électroniques suspectées de trahir la confidentialité de l'électeur et contre la composition du Conseil national électoral jugé proche du pouvoir. L'ambassadeur américain à Caracas, William Brownfield, a nié tout lien avec les observateurs, affirmant n'avoir «eu aucun contact avec aucun membre» de la mission européenne avant ou après le scrutin. pffffffffff, l'odeur du bon pétrole Vénézuélien rend amnésique Le diplomate a également précisé qu'il n'avait lu le rapport de la mission américaine qu'«après sa publication». http://www.cyberpresse.ca/index.html | |
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