ASSOCIATION HENRI LAGRANGE
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 Encore Mr BUSCH....

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Provence
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MessageSujet: Encore Mr BUSCH....   Encore Mr BUSCH.... EmptyLun 12 Sep - 17:55

La presse n'en a pas parlé, mais le 8 septembre dernier, George Bush a
profité du tohu-bohu médiatique pour faire passer en douce une résolution
qui aura des conséquences notables sur la vie des victimes de l'ouragan
Katrina et qui va permettre aux grosses sociétés ayant financé sa campagne
de prendre une part encore plus grande du gateau de 120 milliards de dollars
alloués à la reconstruction des zones sinistrées.

Le 8 septembre, par décret présidentiel, le "Davis Bacon Act" a été suspendu
pour les états de l'Alabama, la Floride et la Louisiane et ce pour une durée
indéterminée.

Qu'est ce que le Davis-Bacon Act ? C'est une loi obtenue par les syndicats
qui oblige le gouvernement fédéral à se baser sur la moyenne tarifaire
locale quand il fixe le prix des salaires et rémunérations sur des chantiers
financés par des fonds fédéraux. En gros, l'Etat ne peut peser sur les
salaires locaux en faisant du dumping sur les chantiers qu'il gère.

Les budgets de déblaiement et de reconstruction sont énormes... Mais cet
argent n'ira pas dans la poche des victimes qui en ont le plus besoin...
Non, elles vont permettre aux entreprises qui se verront attribuer les
marchés fédéraux d'augmenter leurs profits en imposant des bas salaires à
des gens qui ont tout perdu et qui ont désespérément besoin de gagner de
l'argent pour retrouver un semblant de vie normale.

Mais Bush se fout de ces gens là, lui, ce qui l'intéresse, ce sont les
profits de ses copains Halliburton et KBR, financeurs de sa campagne
éléctoral... sociétés qui viennent justement de remporter- sans le moindre
appel d'offres - les marchés de reconstruction à la Nouvelle-Orléans.

Et comme les goinfres ne sont jamais satisfaits, il en a profité pour
étendre la mesure à une zone qui dépasse de loin la zone des dégats: Alabama
et Floride. A 1000 Km de la Nouvelle-Orléans les salaires du BTP ont déjà
commencé à baisser. Il n'y a pas de petits profits.

Alors que Bush a tardé a envoyer des secours, il n'a pas perdu de temps pour
voler l'argent dans la poche des pauvres afin de le donner aux riches.

Bravo George ! Tu ne perds pas le nord ! Par contre, tu as perdu le Sud !
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hiram
Langue pendue
hiram


Nombre de messages : 85
Date d'inscription : 08/08/2005

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MessageSujet: Re: Encore Mr BUSCH....   Encore Mr BUSCH.... EmptyLun 12 Sep - 22:07

Encore Halliburton

Citation :
Les surfacturations de la société de services pétroliers Halliburton en Irak auraient coûté au moins 1 milliard $US aux contribuables américains, voire 1,4 milliard $US, selon un rapport de l'opposition démocrate américaine publié hier.

et encore

Citation :
Selon ce rapport, citant des audits du ministère de la Défense et de l'Armée de terre américaine, Halliburton, longtemps dirigée par le vice-président Dick Cheney, aurait facturé pour plus d'un milliard de coûts «considérés comme inacceptables», soit qu'ils soient «déraisonnables» ou non justifiables par les termes du contrat.

En outre, des coûts s'élevant à 422 millions ont été qualifiés de non justifiés, les documents fournis par Halliburton ayant été insuffisants pour déterminer s'ils étaient ou non acceptables.

Parmi les cas d'abus les plus grossiers, le rapport cite des cartons de boissons gazeuses facturés 45 dollars, ou encore une facture de 100 dollars pour le lavage de moins de 7 kg de linge.

Le rapport souligne que cette nouvelle estimation des surfacturations d'Halliburton représente plus qu'un doublement des chiffres avancés jusqu'à présent, qui faisaient état de 200 millions de dollars pour la fourniture de repas de 218 millions pour l'importation d'essence en Irak.


Les actionnaires peuvent se frotter les mains la mort rapporte, comme d'habitude Rolling Eyes
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serge
Bavard
serge


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MessageSujet: Re: Encore Mr BUSCH....   Encore Mr BUSCH.... EmptyDim 18 Sep - 22:12

A l’ONU, Hugo Chavez qualifie les Etats-Unis d’ « Etat terroriste »
Le président du Venezuela Hugo Chavez a fait jeudi un retour retentissant à la tribune des Nations unies après deux ans d’absence, demandant à ce que l’organisation n’ait plus son siège aux Etats-Unis, pays qu’il a ensuite qualifié de « terroriste ».

Hugo Chavez : A Falloujah (Irak), ils( les américains) se sont servis de napalm, ils ont utilisé des substances chimiques ». « C’est du terrorisme d’Etat ».
Arrivé jeudi, il n’aura pas croisé l’homme qu’il n’a de cesse de décrier, le président américain Bush, intervenu la veille à l’ouverture du sommet de chefs d’Etat et de gouvernement. Chavez, 51 ans, a commencé par estimer, à la tribune de l’ONU, que le siège de l’organisation qui célèbre cette année ses soixante ans ne devait pas être basé dans un « pays ne respectant pas ses résolutions », provoquant un concert d’applaudissements. « Le nouveau siège des Nations unies doit être dans le Sud. Comme l’a dit Mario Benedetti (auteur et poète uruguayen), le Sud existe aussi », a déclaré le chef de l’Etat vénézuélien.

Puis, tandis qu’on lui faisait remarquer qu’il dépassait son temps de parole : « je crois que le président des Etats-Unis a parlé hier pendant vingt minutes, si l’on m’a bien informé. Je demande l’autorisation de terminer ». Le président vénézuélien a cependant attendu le cadre moins formel d’une conférence de presse pour lancer ses propos les plus acides à l’égard des Etats-Unis, qualifiés de pays « terroriste ». « Les Etats-Unis sont les champions du double discours. Le gouvernement des Etats-Unis protège le terrorisme. Ils parlent de la lutte antiterroriste en commettant des actes terroristes, un terrorisme d’Etat », a-t-il affirmé. « A Falloujah (Irak), ils se sont servis de napalm, ils ont utilisé des substances chimiques », a affirmé M. Chavez. « C’est du terrorisme d’Etat ». « Les Etats-Unis protègent Posada Carriles », a-t-il poursuivi, en se référant à un militant anticastriste actuellement détenu pour infraction à la législation sur l’immigration aux Etats-Unis. L’extradition de cet ex-agent de la CIA âgé de 77 ans est réclamée par le Venezuela pour un attentat à la bombe en 1976 contre un avion cubain qu’il aurait préparé de Caracas. Il fait aussi l’objet de poursuites à Cuba pour des attentats. Puis Hugo Chavez a fait référence au télé-évangéliste Pat Robertson, qui avait demandé son assassinat lors d’une émission, autre argument démontrant la nature terroriste des Etats-Unis. Hugo Chavez a souvent accusé le Pentagone et la CIA de comploter pour l’assassiner. Si M Chavez accuse Washington d’avoir orchestré une tentative de coup d’Etat le visant en 2002, les Etats-Unis voient en lui un autocrate populiste, à l’influence « déstabilisatrice » pour ses voisins, selon la secrétaire d’Etat US Condoleezza Rice. Le président vénézuélien, devrait encore s’adresser à l’Assemblée générale de l’ONU dimanche. Jeudi, le gouvernement américain a publié un rapport sur le commerce annuel de la drogue, indiquant notamment que le Venezuela n’avait pas honoré ses obligations de lutte antidrogue. Interrogé sur ce point, M. Chavez a dit ne pas avoir été informé officiellement de ce rapport.

Loukachenko dénonce un « monde unipolaire » dominé par les Etats-Unis

Le président bélarusse Alexandre Loukachenko a dénoncé jeudi à la tribune de l’Onu un « monde unipolaire » dominé par les Etats-Unis, qui imposent leurs principes au reste du monde et voient dans son pays des « problèmesimaginaires ».« Quinze ans ont passé depuis le démantèlement de mon pays, l’URSS. Cet événement a changé de façon spectaculaire l’ordre mondial », a déclaré Loukachenko. « Aujourd’hui, le monde est unipolaire, avec toutes les conséquences que cela implique », a ajouté le président du Bélarus. Parmi les pays victimes de cet « unipolarisme », M. Loukachenko a cité la Yougoslavie qui a « été rayée de la carte du monde », l’Afghanisatn devenu « un gisement de conflits et de trafic de drogue », l’Irak « devenu une source d’instabilité pour toute la région, l’Iran et la Corée du Nord qui se retrouvent « à la pointe du fusil ». « Mon pays est libre de tout conflit. Pour M. Loukachenko, la démocratie et les droits de l’Homme ne sont qu’un « prétexte » car ce sont des mots qui ne sont « pas utilisés dans leur sens originel du droit des peuples et de la dignité personnelle, mais seulement et exclusivement dans l’interprétation qu’en a l’administration US du président Bush.


http://www.lopinion.ma/article.php3?id_article=9461
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serge
Bavard
serge


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MessageSujet: Re: Encore Mr BUSCH....   Encore Mr BUSCH.... EmptyJeu 27 Oct - 19:59

Alors Monsieur Bush et co content de vos oeuvres Twisted Evil Twisted Evil


Drôle de succès pour les Etats-Unis : deux mille soldats US morts, des milliards de dollars partis en fumée… pour permettre au clergé iranien de faire main basse sur l’Irak.

Ahmadinejad, incontournable malgré lui

Mustapha Tossa


Le plus talentueux des écrivains de scénarios de futur n’aurait pas eu l’inspiration d’imaginer, qu’en l’espace de quelques courtes années, la république islamique d’Iran, éminent membre de “l’axe du mal” américain, puisse à ce point bénéficier des largesses politiques et militaires de la maison Bush. Un court regard sur la géographie politique de la région permet de constater que l’armée américaine a permis de réaliser le rêve fou des plus obscurs ayatollahs iraniens.
Le régime des Talibans qui, en Afghanistan, représentait un danger fratricide pour Téhéran, est en train d’errer, disloqué, sur les frontières montagneuses avec le Pakistan. Le régime de Saddam Hussein, que l’Amérique et ses alliés avaient chargé de combattre militairement les ambitions expansionnistes des Ayatollahs, fait déjà partie du passé.
Mahmoud Ahmadinejad, le tout nouveau président iranien, que la presse américaine présente comme un dangereux diablotin en comparaison avec la démarche retenue et le pas lourd du réformateur Khatami, hérite d’un pays débarrassé du danger dissuasif de son voisinage. Pire la guerre américaine contre l’Irak qu’avait inspirée avec un talent certain Ahmed Chalabi aidé par la dorénavant célèbre journaliste américaine Judith Miller, - Chalabi qui avait réussi l’originale synthèse d’être à la fois protégé de Téhéran et habitué des couloirs de Washington- , cette guerre offre à l’Iran la possibilité de contrôler l’Irak par le biais de la majorité shiite du pays et d’une élite irakienne longtemps élevée et encadrée par les services iraniens.
Cette situation inédite, imprévisible, donne aux plus lucides des observateurs américains un haut-le-cœur : presque deux mille soldats US sont morts, des milliards de dollars partis en fumée, la croissance américaine hypothéquée par une guerre sans fin… Tout cela pour permettre au clergé iranien, qui continue de considérer l’Amérique comme le grand Satan, à narguer, de faire main basse sur l’Irak à travers des élections et une constitution que beaucoup accusent de sonner le tocsin au séparatisme, à l’implosion interne et à la guerre civile.
L’Amérique de George Bush est accusée d’offrir l’Irak à l’Iran. Cette situation inquiète profondément les pays du voisinage. L’alerte avait déjà été donnée par le roi Abdallah II de Jordanie. C’était en décembre dernier, lors d’une interview au quotidien américain Washington Post. Le souverain jordanien avait affirmé que «l'Iran avait tout intérêt à voir s'instaurer une république islamique en Irak qui favoriserait la création d'un « croissant » chiite regroupant l'Iran, l'Irak, la Syrie et le Liban.»
L’Arabie saoudite, d’habitude si timide à l’égard du protecteur américain pour cause de liaisons stratégiques et de culpabilité rentrée, a violemment critiqué, par le biais du chef de la diplomatie saoudienne, le prince Saoud Al-Faycal, la mainmise iranienne sur l’Irak. : «Nous avons lancé une guerre pour aliéner l’Iran de l’Irak après avoir expulsé l’Irak du Koweït, et voilà que nous livrons tout le pays à l’Iran, sans justification ».
Ce qui lui avait valu une tirade fort peu diplomatique du ministre irakien de l’Intérieur, Bayane Baqer Solagh: «Nous n’acceptons pas qu’un bédouin sur son chameau nous apprenne la démocratie et les droits de l’Homme. Nous sommes fiers de notre civilisation en Irak ».
L’Iran et l’Arabie saoudite, deux puissances pétrolières, se livrent depuis longtemps une concurrence légendaire que nourrit l’hostilité fondamentale entre wahhabites et chiites. Tandis que les Iraniens contestent le leadership des Saoudiens dans le monde musulman, ces dernier s’emploient à instaurer un cordon sanitaire autour de l’Iran pour empêcher que la contagion chiite ne se propage dans la région.
C’est dans ce contexte d’extrême tension régionale que l’Iran d’Ahmadinejad a choisi de surenchérir sur le dossier nucléaire. Les stratèges iraniens savent que l’armée américaine engluée en Irak n’a pas les ressorts militaires et politiques de s’attaquer à l’Iran et de lui imposer par la force l’abandon de ses visées nucléaires, alors que l’ennemi mortel des Iraniens, Israël, continue de jouir impunément des effets politiques de son arsenal nucléaire. Ce travail de persuasion est laissé à la troïka européenne (France, Allemagne, Grande-Bretagne) qui, devant l’insoumission des Iraniens, a menacé de soumettre la rébellion iranienne et de traduire Ahmadinejad devant le conseil de sécurité.
Mais le président iranien n’a rien à craindre du conseil de sécurité au sein duquel siègent deux puissants amis bien obligés : D’abord la Chine, qui importe quinze pour cent de sa factures énergétique d’Iran. Ensuite, la Russie de Vladimir Poutine, liée à l’Iran par de faramineux contrats nucléaires. Et Pour compléter le tableau de l’impuissance internationale à l’égard de l’Iran, de nombreux observateurs affirment que même les Américains serait réticents à imposer des sanctions économiques, car une des conséquences immédiates de cette politique dans le contexte actuel serait de porter le prix du baril du brut à 100 dollars, ce qui créerait une situation intenable pour de nombreuses économies.
Le président Ahmadinejad est un homme qu’on dit peu pressé de s’adonner aux joies de la séduction diplomatique avec Washington. Une photo entre George Bush, ou même Condoleeza, Rice et Ahmadinejad est inimaginable par ces temps orageux. Et Pourtant comme l’explique le chercheur Ray Takeyh dans une tribune publiée le 29 septembre dernier par The Christian Science Monitor intitulée «pourqoui l’Iran n’est pas une menace pour le monde», l’Iran d’aujourd’hui dirigé par une nouvelle génération n’est plus cet État révolutionnaire obsédé par l’exportation de son idéologie. Même les forces qui ont porté Ahmadinejad au pouvoir sont parvenues à la conclusion que l’intérêt suprême de la république islamique est de ne pas rester en dehors de la communauté internationale.
Mais grâce à la politique de George Bush, le président iranien demeure incontournable malgré lui.



http://www.maroc-hebdo.press.ma/MHinternet/Archives_668/html_668/ahmadine.html
_________________


Il a vraiment l'art de se tirer une balle dans le pied tongue
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