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 Roselyne Bachelot résilie la commande de 50.000 doses ...

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papatang
Invité




Roselyne Bachelot résilie la commande de 50.000 doses ... Empty
MessageSujet: Roselyne Bachelot résilie la commande de 50.000 doses ...   Roselyne Bachelot résilie la commande de 50.000 doses ... EmptyLun 4 Jan - 23:42

La France avait acheté 94 millions de doses de vaccins contre la grippe H1N1. Le tout pour 869 millions d'euros. Mais seuls 5 millions de Français se sont fait vacciner à ce jour. Le gouvernement était parti du schéma initial de deux injections par personne préconisé internationalement. Or il s'est avéré en novembre qu'une seule dose est finalement suffisante. Du coup, le gouvernement cherche à se débarrasser de son surplus, en les proposant à la revente à l'étranger. Mais la concurrence s'annonce rude et la facture salée. Car l'Allemagne l'Espagne ou encore les Pays-Bas sont dans le même cas. Et la France ne tient pas à brader ce qu'elle à acheté si cher. Il semblerait qu'au moins un pays ait répondu oui à la France

Autre sujet sensible : les critiques fusent côté politique sur la manière dont le gouvernement a géré cette campagne de vaccination. Le quasi seul à ne pas lui jeter (totalement) la pierre est... François Bayrou. Le chef du MoDem, d'ordinaire si prompt à la critique anti-gouvernementale, a estimé lundi matin sur France Info qu'il n'y avait rien de choquant à avoir "pris des précautions" et critiqué "le procès sur trop de doses". En revanche, il y a eu une "faute stratégique" en n'impliquant pas les généralistes (qui ne sont pas autorisés à vacciner).

L'"irresponsabilité" du gouvernement

Après les vacances de fin d'année, pendant lesquelles le dispositif de vaccination a été allégé, le ministère de l'Intérieur a annoncé que la campagne allait être relancée. D'autant que les personnes non prioritaires commencent à recevoir leurs bons de vaccination. Pendant toute la semaine, les centres de vaccination ouvriront jusqu'à trois vacations par jour. François Bayrou a en outre souhaité que la France cède son surplus aux pays pauvres "plutôt que de se livrer à cet exercice un peu ridicule" de déstockage. "Il y a quelque chose d'un peu choquant dans cette revente de vaccins", a-t-il jugé.

Le Parti socialiste, lui, se délecte sans surprise de cette mauvaise passe gouvermentale. Dénonce l'"irresponsabilité" du gouvernement, il réclame même une commission d'enquête parlementaire. Tout comme, au sein même de la majorité, le Nouveau Centre. "La France est en échec dans cette affaire, où on voit que notre pays fait partie de ceux qui ont le taux de vaccination le plus faible, malgré une débauche de moyens", a ainsi estimé Jean-Christophe Lagarde, président exécutif du mouvement allié de l'UMP.

Les labos, "grands vainqueurs"

"Ce gouvernement n'a pas écouté ceux qui savent, ce n'est pas la première fois, il y a un mépris pour le savoir, il y a une gestion par la peur", a estimé le socialiste Vincent Peillon sur France 2. "En permanence, on veut faire peur aux Français, on crée la panique, c'est le contraire du principe de précaution", a ajouté le député européen socialiste. Pour Benoît Hamon, porte-parole du PS, les laboratoires pharmaceutiques sont "les grands vainqueurs dans cette affaire". "Je trouve ça pour le moins curieux qu'on achète pour l'équivalent de 90 millions de doses de vaccin et qu'il en reste 70 millions, c'est-à-dire qu'à peu près deux tiers de ce qui avait été prévu n'a pas été utilisé", a-t-il déclaré sur Canal+. Benoît Hamon a jugé que le gouvernement menait à dessein une campagne "bien anxiogène pour essayer d'écouler les stocks".

Pour le député PS Pierre Moscovici, il y a carrément eu un "dérapage" dans l'achat massif de vaccins et qu'il n'y a pas de polémique "scandaleuse", comme l'affirme le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.

L'UMP évoque le cas du sang contaminé

Le député socialiste Jean-Marie Le Guen, spécialiste des questions de santé au PS, avait lancé la polémique dès dimanche, évoquant un "fiasco" et réclamant donc la création d'une commission d'enquête parlementaire. "On a surcommuniqué, dramatisé et ça eu l'effet strictement inverse sur nos compatriotes qui se sont dit 'Qu'est-ce que c'est que ce bastringue, où on va...?'", avait-il dit sur i>Télé. "On a un résultat qui est tout à fait à côté de la plaque".

En réponse à ce flot de critiques, le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a assuré lundi préférer affronter une "polémique parce qu'on en fait trop qu'une polémique parce qu'on en fait pas assez" en rappelant le précédent du sang contaminé.

La grippe A a provoqué 198 décès en France selon le dernier pointage de l'Institut national de veille sanitaire au 29 décembre.
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